A propos du "Rit Primordial de France" et de l'INPI...
Sous la Voûte étoilée a reçu ce "cri d'humeur" du Frère BRTSCHR, particulièrement choqué de l'initiative "du monsieur qui se veut le propriétaire du RPdF".
Faisant suite à l'algarade du monsieur qui se veut le propriétaire du RPdF...
De ce que m'inspire ce vol à l'arrache Âme...
sans relater les faits, je les invoquerais... un ''monsieur'' m minuscule se targuant du titre de ''frère'' se voulant majuscule et prétendu détenteur du Rit des Français dit Primordial de France, a déposé ''les droits de propriété'' du dit Rit ; Rit qui sema l'Europe de ses Lumières au prix des rêves de ceux que Goethe appela les ''Feux Follets''... Rit que ne se voulut d'aucune manière mercantile ; et bien par la vertu d'un dépôt se voulant légal : mercantile ce nom sera...
ledit monsieur demandant, dans la foulée : ''un juste dédommagement'' à un Frère et une Veuve... d'un Frère du Grand Orient de France.
Mon Ami et Frère Bouziane, avocat de son état, nomme ceci -et à juste titre- une querelle de Sorciers, c'est-à-dire une affaire n'intéressant pas grand monde. Pour être impactée par ladite Querelle, il faut être pour le moins Franc-Maçon, aimer le Rit des Français, l'histoire de la Franche-maçonnerie et le symbolisme d'un Rit fort peut utilisé... ou alors, les métaux et ce sans aucune conscience.
Sorcier, j'en suis, mais je n'aime pas assez les métaux pour y céder mon honneur.
Hormis le coté trahison des serments initiatiques, hormis le rejet de l'appropriation du symbolisme universel... et hormis l'antinomie mercantile étrangère à la Franche-maçonnerie... qu'en dire ?
Des deux rédacteurs dudit livre, un est aux Champs Élisée des Frères, l'autre en revers de fortune, vivant de la manne familiale -car aimé des siens- ; mais ni l'âme de l'un, ni la difficulté de l'autre ont cherché dans ce livre un quelconque revenu... le tirage ne pouvant être que confidentiel et sa réalisation proportionnellement inversée aux supposées retombées financières. Par contre une action en justice profane pourrait, elle, être rentable... pour le détenteur dit légal, légal depuis 2013 -semblerait-il-
ce petit ''état des lieux'', parlerait de lui-même, si la réalité n'était plus douloureuse...
je ne vous ferais pas l’éloge de mon Ami de Frère Philippe Michel, qui a la délicatesse de ne point être mort ; m'épargnant ainsi un part de chagrin que la vie Maçonnique m'a bien baillée.
Régis Blanchet -un Rectifié amoureux du Rit des Français-, Georges Klebert -un des refondateurs du RF au sein du GOdF- et Maurice Bouchard, l'incroyable Maurice, eux sont passés à l'Orient Éternel, me laissant pour l'heure... à ma nostalgie.
Maurice Bouchard... un bon vivant, aimant la bonne chaire et la bonne-humeur, vivant comme s'il devait mourir demain, et faisant des projets comme s'il devait vivre mille ans...Maurice est mort un mauvais jour de mai dans un hôpital de l'orléanais. Maurice mentit sur son état, même la veille de son ultime initiation. J'appelais donc, sans trop d'inquiétude le lendemain ; mais voilà ce coup-ci Maurice ne répondit, et ne répondit plus jamais.
Je pourrais faire état de sa Loge Mère, de ces Grades, de son parcourt maçonnique ; mais cela n'aurait d'importance que pour des ''Sorciers''. Je préfère me rappeler de ce Frère que l'on appelait sans crier gare, ci tant est que l'ont eut une question sur le ''Français'' et quatre bonnes heures devant soi... il avait un ''forfait illimité'' pour te rappeler, et un cœur illimité pour aimer... comment ne pas tomber sous la fraternité de ce Frère...
Pendant, pour le moins vingt ans, Maurice étudia son Rit Français.
Mon téléphone sonne, s'est Maurice, me dit ma fille... tout le monde à la maison connaissait Maurice, du moins sa voie rauque et chaleureuse, et ce sans jamais l'avoir vu, mais Maurice plaisait à tous...
-Eric j'ai envie d'écrire un livre sur le Français, qu'en penses-tu ?
…/... ce que j'en pensais, est-il besoin d'en parler.../...
Mon Maurice se mit à l'ouvrage, pour écrire un livre sur le RPdF pour tous. Le RF, celui des Feux Follets, celui de ''Double Mau'' -comme je l'appelais et l'appel encore ainsi- est une générosité qui ''distribue la Lumière à qui veut bien la prendre'', fusse-t-il une ''vile couleuvre verte''. Maurice fit appel à Philippe pour ''certaines recherches historiques'' -Philippe ne transige pas avec l'histoire- il en revint que les deux Frères se mirent à l'ouvrage de l'Ouvrage...
…/...
Maurice ''monta à Paris'' pour assister à une tenue au RPdF au 16, de la rue Cadet. Bien naturellement, Double Mau me demanda de l'y accompagner. Je vins donc chercher Maurice à la gare d'Austerlitz -ce qui me parut être un bon présage- en fait Double Mau, était déjà en partance vers là où l'on connaît les secrets de la Natures et des Dieux. Le souffle court, le pas lourd et un large sourire débonnaire, mon Maurice heureux de vivre là et maintenant m’emmena dans un petit resto de sa connaissance.../... on y mangea bien et le RPdF en fut le sujet de nos conversations.
Puis nous nous rendîmes à Cadet, puis de Cadet à Austerlitz... le train était en gare, et Maurice s'y rendit au plus vite... en fermant les yeux, je le revois partir sur le quai de la gare d’Austerlitz, d'un pas de sénateur, le souffle court... Maurice se retourne et me fait un signe de la main pour l'au revoir. Pour la première fois Maurice ne sourit pas... nous nous sommes quittés trop vite, sans vraiment nous dire l’au-revoir... Maurice me fait un dernier signe de la main et monte dans le train de la garde d'Austerlitz... pour la première fois, pour moi, Austerlitz n'eut pas son soleil...
…/...
Ce coup-ci Maurice, à mon appel téléphonique, ne répondit, et ne répondit plus jamais. S'est mon ami Philippe qui m’appela pour me dire trois mots : Maurice est mort. Un mot de plus eut été de trop, et mille mots n'eussent pas été assez... Même sans être surpris plus que cela -je savais au fond de moi- j'en fus KO, tout comme à la disparition de Régis Blanchet....
Je nous revoie tous à Orléans, lors de la cérémonie dédiée à Maurice, aux cotés de Philippe incapable de prononcer les mots qu'il avait préparés ; me laissant improviser quelques paroles dictées par le Cœur. lui affublé de mon cordon de Maître Maçon -le RF à la GLTSO n'en fait pas usages (ce qui est une erreur)- et moi de mon écharpe de la Royal Arch -pensant passer inaperçu (ce qui fut aussi une erreur)- .Je revoie le cercueil avec le tablier blanc à fin liserai bleu de Maurice, je revoie … les nombreux FF et SS avec leurs tabliers de tous les rites, de toutes les couleurs... je me remémore l'invitation d'un Chapitre du REAA, pour rendre hommage à l'Ami du RPdF en ma présence, moi un du Français, mais ne pouvant visiter qu'en Royal Arch -équivalence oblige-
les années passent, les hommes trépassent, le Rêve demeure... enfin, je le croyais
à ce monsieur qui à déposé le terme de Rit Primordial de France
à l'imposteur ! ! !! -extrait de la Franche-maçonnerie de Marque-
Monsieur, je ne peux présumer de la suite de votre action, en tirerez-vous de l'argent, ou une supposée ''notoriété de sorciers''... serez-vous légalement le détenteur du Rit... je ne puis présumer des suites de votre action. Vous avez acheté le droit à utiliser à des fins que je ne comprends pas trop bien, le rêve d'un Frère qui ayant voué sa vie maçonnique au Rit des Français, n'avait d'autre ambition que le partage de sa passion. Ce faisant, le mal que vous faite à ce Frère est en commune mesure à la peine que, comme tous ceux qui l'ont aimé et l'aime encore, vous me faites, en me donnant le sentiment d'arracher, pour ne pas dire voler, le rêve d'un Frère qui voulait offrir -ré offrir- la magie du Rit des Français...
J'ignore si l'appel, in fine, qui est fait à votre conscience aura quelques importances à vos yeux...
si je, si nous sommes dans l'erreur à votre égard, vous voila seul détenteur des clefs pour infirmer, ou affirmer …
le Rit des Français n'appartient à personne, pas même à ses détenteurs légataires, c'est-à-dire les FF du GOdF dont il fut -et est- le premier Rit de Référence. Ce Rit est la propriété de ceux qui l'aiment, c'est-à-dire de tous Franc-Maçons selon leurs seul bon plaisir.
Au Très Vénérable Maurice, Salut, Fraternité et Honneur à l'Ordre.
BRTSCHR
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