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Le Blog pour Tous d'un franc-maçon. "La loi morale au fond de notre coeur et la voute étoilée au dessus de notre tête". Emmanuel Kant Les pseudonymes ne sont plus acceptés pour les commentaires. (4.11.2018)

01 Feb

Une vertueuse fausse "information" ...

Publié par Sous la Voûte étoilée  - Catégories :  #Obédiences

Une vertueuse fausse "information" ...

Le GODF est ceci, le GODF est cela... de source sure !

 

Certes, on ne prête qu'aux riches mais c'est une bien curieuse manie que de parler pour parler ou dans certains cas, pour se justifier, sans prendre bien sûr la peine de vérifier ses propos !

 

Ainsi en est-il du fait d'affirmer que le GODF est ... masculin !

 

C'est faire montre d'une particulière méconnaissance de l'obédience de la rue Cadet. Avec un soupçon de curiosité et une certaine exigence d'honnêteté intellectuelle, on s'apercevrait de l'erreur que l'on commet.

 

D'abord, les Convents du GODF.

Depuis le milieu des années 2000 et dans le contexte de la vague montante de la possibilité d'initier des femmes et d'affilier des soeurs qui débouchera sur les votes positifs de 2010 et 2011, le Convent était saisi chaque année d'un voeu visant à inscrire dans les textes réglementaires (essentiellement le Règlement Général) le caractère masculin de l'obédience.

 

On notera que l'existence même de cette motion atteste de l'absence de cette mention dans les textes.

Et l'on notera aussi qu'à chaque fois, le Convent l'a fortement repoussé.

 

Ensuite l'origine de ce voeu.

A cette période et particulièrement depuis 2008, un groupe se fait connaître au sein de l'obédience, l'UGODFM (Union pour un Grand Orient de France Masculin). Il tente d'orchestrer l'opposition à cette vague montante. Soutenant que le GODF est masculin parce qu'il l'a toujours été (!), il adopte une stratégie d'obstruction chicanière en saisissant tant la justice maçonnique que la justice profane.

Plusieurs recours sont ainsi déposés. Non sans succès à l'interne. C'est le jeu naturel et légitime d'une obédience qui vit un débat capital. Plusieurs décisions seront censurées par la CSJM et notamment l'adoption du voeu n° 9 par le Convent de 2010. Certes pour des raisons de formes, mais anulée tout de même.

 

Enfin, le jugement du TGI de Paris.

L'UGODFM n'hésitera pas à assigner devant le TGI de Paris le Grand-Maître Jean-Michel Quillardet et 3 membres du bureau du Conseil de l'Ordre. 

Après plusieurs années de procédure, (jugement 1° instance 15 mars 2011, jugement d'appel 9 mars 2012) elle sera finalement déboutée et le TGI, en déclarant irrecevables les demandes présentées par l'UGODFM, dira que l'on ne peut pas revendiquer le caractère masculin du GODF, ce que confirmera le jugement en Appel !

 

 

Alors pourquoi continuer à dire ce qui n'est pas vrai, à savoir que le GODF serait masculin ? Dans quel but ?

 

Le danger du juridisme...

J'ai souvent parlé dans les colonnes de ce blog de la question de la double appartenance entre les membres d'une obédience, quelle qu'elle soit, et le GODF.

 

Si l'on veut faire de cette question une question de droit en arguant des textes de chacune d'elles, peut-être faudrait-il s'apercevoir qu'il existe une hiérarchie des normes.

 

Et, par exemple commencer par s'apercevoir que le fait d'interdire qu'un membre d'une association de la loi de 1901 adhère à une autre association est illégal !

 

Il faut consulter les attendus du délibéré de la 3° chambre civile du TGI de Nice, rendu le 2 octobre 2001 dans une affaire dite "X contre la GLNF - Les Hauts Grades du Rite d'York" où le plaignant attaque la disposition de la GLNF qui stipule que :

 

"Tout frère s'interdit de participer à des réunions, tenues ou travaux non ouverts au public, d'une association maçonnique non reconnue par la Grande Loge Nationale Française."

 

Le TGI de Nice dit et juge que :

"la règle édictée par l'article 4 avant-dernieralinéa de la Constitution et du Règlement Général, dans son libellé actuel, constitue une violation de la liberté d'association et une discrimination non justifiée."

 

Pour comprendre cette décision, il est intéressant d'aller voir dans les attendus, où l'on trouve notamment ceci :

 

- ... le principe constitutionnel de la liberté d'association, rappelé par l'article 2 de la Déclaration européenne des droits de l'Homme et l'article 20 de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, ne fait pas obstacle à ce que les associés aux termes du contrat d'association choisissent de restreindre l'accès à leur association..."

"mais qu'en l'espèce, la clause critiquée s'analyse comme une "clause qui impose aux associés certaines restrictions quant à leurs activités et engagements hors de la GLNF, et notamment quant à leur faculté d'appartenir à une autre association, clause battant en brèche le principe de la liberté d'association."

 

Dans ce même esprit, il y a lieu de s'interroger sur la légalité d'une disposition interne à une obédience qui obligerait l'un de ses membres à démissionner préalablement au dépôt d'une demande d'affiliation dans une autre obédience...

 

Le GODF n'est pas une ... Grande Loge ! 

Peut-être que pour comprendre comment le GODF fonctionne, il est utile de rappeler au moins dire qu'un "Grand Orient" et une "Grande Loge", ce n'est pas la même chose !

 

Il semble bien que cette spécificité soit parfois oubliée. Elle existe pourtant depuis 1773 ! La différence majeure entre ces deux modes de structuration des obédiences maçonniques tient dans un principe fondamental d'organisation : la souveraineté des loges.

 

Là où sévit une organisation de type pyramidal où l'exécutif détient des pouvoirs importants, à la fois organisationnels, administratifs et initiatiques, les loges ne sont pas maitresses de leurs décisions. Il existe d'ailleurs une fonction "d'inspecteur" destinée à "encadrer" la vie des loges et assumée par les membres de l'Exécutif.

 

En revanche, selon le principe de souveraineté des loges en vigueur, notamment au GODF, les loges sont administrativement liées à l'obédience par la Constitution et le Réglement Général sur le principe de la séparation des pouvoirs. 

 

Le Convent, pouvoir législatif composé des délégués des loges inscrites, assume en toute indépendance des deux autres pouvoirs, son pouvoir décisionnel et souverain. Par exemple, les conseillers de l'ordre (pouvoir exécutif) ne peuvent pas prendre la parole. Le Grand-Maître ne préside pas le Convent et ne prend la parole que pour présenter le rapport d'activité du conseil de l'ordre et faire son discours d'investiture. S'il est mis en cause, et seulement si le président du Convent le lui permet, il peut répondre...

Les loges "bleues" y sont seules présentes et les "Hauts-Grades" ou "Grades de Sagesse" (au delà du grade de Maître) n'ont strictement aucune représentation. 

 

L'avenir devrait nous apporter, là aussi, des éclaircissements sur les intentions des exécutifs obédientiels. Peut-être n'est-il pas tout à fait inutile de rappeler, à toutes fins utiles, qu'en République, la loi et la jurisprudence s'impose à tous...

 

Gérard Contremoulin

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Le GODF n'est pas une ... Grande Loge ! 

Il semble bien que cette spécificité soit parfois oubliée. Elle existe pourtant depuis 1773 ! La différence majeure entre ces deux modes de structuration des obédiences maçonniques tient dans un principe fondamental d'organisation : la souveraineté des loges.

 

Là où sévit une organisation de type pyramidal où l'exécutif détient des pouvoirs importants, à la fois organisationnels, administratifs et initiatiques, les loges ne sont pas maitresses de leurs décisions. Il existe d'ailleurs une fonction "d'inspecteur" destinée à "encadrer" la vie des loges et assumée par les membres de l'Exécutif.

 

En revanche, le principe de souveraineté des loges en vigueur au GODF, les loges sont administrativement liées à l'obédience par la Contitution et le Réglement Général sur le principe de la séparation des pouvoirs. 

Le Convent, pouvoir législatif composé des délégués des loges inscrites, assume en toute indépendance des deux autres pouvoirs, son pouvoir décisionnel. Par exemple, les conseillers de l'ordre (pouvoir exécutif) ne peuvent pas prendre la parole. Le Grand-Maître ne préside pas le Convent et ne prend la parole que pour présenter le rapport d'activité du conseil de l'ordre et faire son discours d'investiture. S'il est mis en cause, et seulement si le président du Convent le lui permet, il peut répondre...

Les loges 

Commenter cet article
Y
Cher Gérard,<br /> Tu as bien fait de préciser dans ton 2° alinéa que affirmer que '' le GODF est masculin'' fait partie des ''curieuses manies'' vues dans le premier alinéa. Il serait tout aussi imprudent d'affirmer que le GODF est mixte: il le sera lorsque ce sera la règle dans toutes ses loges, ce qui est encore loin d'être le cas.<br /> Bien fraternellement
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S
Le persifflage, exercice auquel essaie de se livrer &quot;Denis&quot;, prend tout son sel lorsque les propos sont assumés... Dans le cas contraire, comme ici avec un pseudo, ça ne reflète pas vraiment le courage...
D
Mes BBAAFF,<br /> les discussions intestines du GO sont passionnantes et les orientations philosophiques et sociétale de chacun s'expriment librement. Cependant, la liberté ou nom d'invoquer le GADLU relève de la liberté de conscience, un des principes incontournables de notre ADN mais n'a aucune incidence sur la &amp;amp;quot;technostructure&amp;amp;quot; du GO ni sur nos relations avec les autres obédiences amies. Je m'explique comment qualifier une obédience qui peut se doter d'une Grand Maîtresse autrement que mixte ? (entre nous ce dont je me tape). Pour le reste, je fais appel aux quelques illusions maçonniques qui me restent pour considérer que nos vénérables institutions ont été mises à mal par ce passage en force qui aurait pu être rapidement circonscrit si la loi avait été appliquée, mais surtout nous n'avons fait le choix de perturber nos relations avec la GLFF et le DH voire d'assumer la disparition de petites obédiences. Était-ce nécessaires.<br /> Et puis, il fallait les voir nos vieux barbons tourner autour des petites allemandes lors du Convent de Reims, de purs esprits je vous dits.
D
Tu as tout à fait bien synthétisé la particularité du GODF.<br /> Travailler &amp;amp;quot;sous&amp;amp;quot; le GADLU ou non est de la souveraineté de chaque loge.<br /> Travailler en mixité ou non est de la souveraineté de chaque loge.<br /> Travailler à tel ou tel rite est de la souveraineté de chaque loge.
S
Ce n'est pas non plus son objectif. Nous touchons du doigt, chère Yvette, la spécificité du GODF et son principe essentiel de la souveraineté des Loges. Le Convent de 2010, pis celui de 2011 n'ont fait que reproduire le même cas de figure qu'en 1877, c'est-à-dire donner la possibilité aux loges qui le souhaite de faire ou de ne pas faire. En 1877, il s'agissait de ne plus rendre obligatoire l'obligation de croire en Dieu et en l'immortalité de l'âme. En 2010 et 2011, il s'agissait de permettre aux loges qui le souhaitent d'initier des femmes et d'affilier des sœurs.<br /> Tout autre chose que cette obédience que tu connais particulièrement bien, le Droit Humain.<br /> Merci de ta contribution...
A
Bonjour Gérard<br /> Merci pour cet article limpide ! Je voulais te demander néanmoins une précision : j'ai discuté avec un Conseiller de l'Ordre il y a 10 jours qui expliquait aussi que la précision de la mixité de notre obédience avait aussi et surtout été donnée par l'Orateur du Convent (gardien de notre Constitution), ce qui la validait stricto sensu (il n'y a pas d'histoire de circulaire dans ce mécanisme). Confirmes-tu à un jeune maître comme moi ?
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D
Pour l'individu à posture spiritualiste celui à posture naturaliste est médiocre<br /> et inversement<br /> je maintiens cependant que le discours anti féminin qui avait cours en FM s'est &amp;amp;quot;respectabilisé&amp;amp;quot; mais qu'il cache toujours la même réalité traditionnelle voire éternelle celle du &amp;amp;quot;singe nu&amp;amp;quot;.
D
Cher TIF Gérard, j'essaie de respecter sur ce blog la tenure, qui sied aux travaux en Loge.<br /> La profanisation ne vient pas du plaisir de fréquenter des SS, mais de la méthode utilisée,du passage en force de certaines LL suspendues puis absoutes. Nos principes valent mieux que cela et ne méritent pas la médiocrité des propos de Désabusé .
S
Au Convent, l'Orateur est le maître des conclusions. Ses conclusions prennent une importance essentielle puisqu'elles synthétisent les débats en donnant le sens du vote à émettre. Tout comme en loge, on se prononce pour ou contre. Et le plus souvent il donne une brève motivation, se rapportant toujours aux textes en vigueur (Constitution et Règlement Général). C'est ainsi que, sur le fond, tant en 2010 qu'en 2011, l'orateur du Convent a souligné que les vœux soumis aux votes étaient conformes au RG. On remarquera d'ailleurs que la CSJM, lorsqu'elle a annulé le vote de 2010, ne l'a fait que sur la forme. <br /> Et son jugement tient en 4 pages dont les 3 premières et 98% de la 4° sont favorable au vœu adopté. <br /> Les 4 dernières lignes, néanmoins, cassent le vote sur la forme qui ne respectait pas les conditions de dépôt dudit vœu !
J
clair et précis.<br /> Je te remercie Gérard
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D
Bref &amp;amp;quot;la femme&amp;amp;quot; &amp;amp;quot;profanise&amp;amp;quot; <br /> Bon dans mon ex métier on ne s'embarrasse pas de précaution linguistique ... la femme a des règles donc elle est impure ... <br /> Le petit mâle qui franchit sa première porte basse il est quoi ? impur ? profanisé ?<br /> Tout ce la sent les 3 religions bédouines nées au Machrek !
S
Il faut une certaine dose de dogmatisme, même s'il est &quot;jubilatoire&quot;, pour asséner que la possibilité d'initier des femmes ou d'affilier des sœurs dans des loges du GODF correspondrait à &quot;introduire la profanisation au sein de l'obédience&quot; !<br /> On aime bien, ici ou là, taper sur le GODF, comme pour faire passer ses propres hésitations, ses propres manquements...
D
La partialité règne sur ces débats et c'est jubilatoire. Pourquoi feindre d'ignorer que ce combat fut avant tout un combat politique voire dogmatique de certaines Loges qui ont largement introduit la profanisation au sein de l'Obédience. Il a bien fallu tordre le Règlement Général pour lui faire taire ce qu'il disait clairement : Règlement Général écrit par des hommes pour des Hommes. Etait-ce bien opportun ? La maçonnerie adogmatique française est la plus riche et la plus variée et le GO, son fer de lance s'est comporté comme un coucou, allant piller dans les obédiences mixtes et féminines ce qu'il aurait pu obtenir dans le respect et le partage. Le GOcentrisme est toujours bien vivant à quand le créationnisme ?
F
Merci Gérard pour cette précision.<br /> Tu aborde également un autre point. Je te cite :<br /> &amp;amp;quot;Le GODF n'est pas une ... Grande Loge ! <br /> [...] il est utile de rappeler au moins dire qu'un &amp;amp;quot;Grand Orient&amp;amp;quot; et une &amp;amp;quot;Grande Loge&amp;amp;quot;, ce n'est pas la même chose ! Il semble bien que cette spécificité soit parfois oubliée. Elle existe pourtant depuis 1773 !&amp;amp;quot;<br /> <br /> Bien dit !!! et preuve s'il en était besoin que le GODF n'existe QUE depuis 1773... CQFD...<br /> D'ailleurs, dans un document de 1776, le GODF fait l'état des &amp;amp;quot;Loges constituées ou reconstituées&amp;amp;quot;. S'il y avait eu continuité, les anciennes loges n'auraient pas eu à être &amp;amp;quot;reconstituées&amp;amp;quot; mais auraient poursuivi leur chemin dans un &amp;amp;quot;cadre administratif&amp;amp;quot; différent. Il n'est est rien et toutes sont passées par le processus de &amp;amp;quot;constitution accordée par le GODF&amp;amp;quot;.<br /> Par exemple, nous pouvons lire : &amp;amp;quot;Constitutions primitives du 10 Mai 1763 , renouvelées par la G.L. de France en 1772 , &amp;amp;amp; par le G. O. le 7 Mai 1774.&amp;amp;quot;... re-CQFD !!!<br /> <br /> Il n'est donc pas né en 1728 comme on peut le lire sur le site même de l'obédience mais est issu de la Première Grande Loge de France née en 1728 comme la plupart des autres obédiences d'ailleurs.<br /> Ceci étant, le GODF, né en 1773, est la plus ancienne obédience française - ce qui est déjà pas mal - mais pas la plus ancienne obédience d'Europe Continentale. ;-)
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F
Très intéressante, cher Gérard, la référence au jugement du TGI de Nice du 2/10/2001. Sais-tu s'il y a eu appel (et ses suites?). Existe-t-il d'autres précédents plus récents?<br /> Ceci pour pouvoir rassurer un F.. de la GNLF qui vient nous visiter en &amp;amp;quot;homme invisible&amp;amp;quot;...
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S
!!!<br /> Jolie profession de foi de liberté de conscience !
D
Votre homme invisible va se retrouver debout, à l'ordre et sermonné !<br /> Il pourra nous rejoindre comme l'a fait l'un de nos frères furieux de sa mésaventure
S
Oui, il y a eu appel qui a confirmé le jugement de 1° instance.
M
Article 133 du RG du GODF inspection des Loges<br /> <br /> Eventuellement, le Conseil de l'Ordre désigne en son sein des Commissions chargées d'inspecter les Loges de l'association.<br /> .../...<br /> Ils ont le droit de requérir la convocation extraordinaire des Loges qu'ils sont chargés d'inspecter et la réunion de toute société immobilière hébergeant une Loge, assemblée générale, conseils de gérance, de surveillance, ou d'administration, dont l'entrée ne peut leur être refusée.
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M
Ah le fait du Prince... comme pour la Loge dont les noms de Frères sont cités dans les décisions de justice... A chacun son ar vreur mais les FF de la GL n’ont pas fait de foin eux…<br /> <br /> Pour le reste, j'ai reçu (quand j'étais VM au GO) des &amp;amp;quot;visites impromptues&amp;amp;quot; de conseillers de l'ordre qui étaient plus prégnantes &amp;amp;quot;en terme de conseils fraternels au VM et aux officiers&amp;amp;quot; que les &amp;amp;quot;inspections&amp;amp;quot; de Conseillers Fédéraux de la GLDF<br /> à laquelle j'ai le bonheur d'appartenir depuis deux ans et demi (quelle coïncidence juste après la circulaire qui se &amp;amp;quot;substituait&amp;amp;quot; à une décision conventuelle...<br /> Tout est une question de point de vue et de sémantique.... Mais quand on prend une circulaire de l'exécutif pour un vote du convent alors comme disait notre Frère Pierre DAC alors on se brule...
S
Cette mission de l'article 133 n'est pas permanente. Un conseiller de l'ordre du GODF n'est pas &quot;inspecteur&quot; des loges de son congrès !<br /> Elle doit faire l'objet d'un vote explicite du Conseil, décision qui ne se prend que sur la base d'un dossier argumenté. Cette mission prend alors un aspect disciplinaire, c'est une enquête où tous les membres de la loge sont convoqués par lettre recommandée, le livre des comptes et les PV des Tenues sont examinés. C'est une décision très rare. En 3 années de mandat de conseiller, je n'en ai connu que trois et pour des raisons extrêmement graves et qui débouchent en général sur la saisine de la juridiction interne.<br /> Rien à voir avec cette notion d'inspecteur de loge bien connu dans d'autres obédiences...
D
&amp;amp;quot;il y a lieu de s'interroger sur la légalité d'une disposition interne à une obédience qui obligerait l'un de ses membres à démissionner préalablement au dépôt d'une demande d'affiliation dans une autre obédience...&amp;amp;quot;<br /> C'est sans doute cette fois une entrave au droit d'association.<br /> Mais nous allons aussi avoir le même problème avec le nouveau FN qui officiellement et fonctionnellement rejette peu à peu tous les oripeaux d'un passé lourd de gaudrioles racistes. <br /> Au nombre des dirigeants influents nous y trouvons des homosexuels, des personnes de culure musulmane.<br /> Le curseur de l'extrême droite se retrouve chez les identitaires et autre qui prônent de plus en plus ouvertement le choc &amp;amp;quot;religieux des civilisations&amp;amp;quot;, la &amp;amp;quot;remigration&amp;amp;quot; des français issus d'une immigration ancienne ec.
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M
Extrait du jugement du 15 mars 2011 <br /> Aux termes de ses dernières conclusions signifiées le 31 janvier 2011, l’association le Grand Orient de France, dit le Grand Orient de France, invoque l’irrecevabilité de la demande faute d’intérêt à agir des demandeurs qui ne justifient pas être membres des loges concernées par les décisions des 8 avril et 10 juin 2010, ni même membres de l’association, faisant en outre observer que ces décisions, qui n’ont aucune valeur normative, ne leur sont pas opposables. <br /> Il soutient que : <br /> …/…<br /> - que, contrairement à ce que soutiennent les demandeurs, la question de l’adhésion des femmes au Grand Orient de France ne relève pas des décisions querellées (celles du 8 avril et 10 juin 2010 NDLA) qui n’ont statué que sur une demande d’exclusion de loges, mais relève du pouvoir législatif de l’association, c’est à dire du convent, <br /> …/…<br /> Ce Jugement a été validé en appel le 9 mars 2012. Coïncidence… ou pas. deux jours après la fin du délai de recours en cassation, la justice maçonnique du GODF rend sa décision annulant encore une fois une un vote du convent instaurant la mixité » fustigeant au passage le véhicule juridique « vœu interprétatif » imaginé par l’exécutif du GODF pour engager ce vote du convent.<br /> <br /> Qu’importe, le 21 mai 2012 une circulaire de l’exécutif paraît affirmant la valeur normative de la décision du 10 juin 2010 sans donc repasser par la case convent revendiquée pourtant par le GODF dans ses conclusions ci-dessus.<br /> <br /> Extrait de la circulaire 761 du 21 mai 2012<br /> <br /> « Le GODF, après l’annulation par la CSJM le 11 mai 2012 des voeux n° 93, 94
et 95 votés au Convent 2011 et du voeu n° 9 voté au Convent 2010 et annulé en 2011, se
trouve dans la situation dans laquelle il était avant l’ouverture du Convent 2010 :
La décision de la section d’appel de la CSJM, rendue le 10 juin 2010, est toujours valable.
<br /> <br /> Pour mémoire, elle indique que rien dans le Règlement Général du GODF n’interdit
l’initiation des femmes. En conséquence, les Loges du GODF sont libres d’initier des
femmes, mais elles sont tout aussi libres de s’y refuser. Ce choix initiatique demeure de la
souveraineté de la Loge et d’elle seule.
 »
Répondre
D
Une FM refusant la féminité sous-entend que le travail intellectuel des uns ne peut se mélanger avec celui des unes. Dit autrement : pour bien penser il faut bannir la vue de l'autre sexe.<br /> En fait cette conception n'est que la survivance de l'affirmation peu lointaine que LA FEMME n'est pas INITIABLE.<br /> Cette affirmation les tenants de la femme infirme cérébrale n'osent plus l'énoncer donc ils sont devenus plus soft ... mais &amp;amp;quot;c'est les mêmes&amp;amp;quot;<br /> mes salutations à crestian
A
La Clarté sous la Voûte Etoilée...<br /> Merci Gérard!...Je partage complètement ton exposé.
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