La GLFF, obédience multi-rites...
N'ayant pas eu l'honneur de pouvoir assister à la cérémonie de clôture du convent de la GLFF ce dimanche, je me suis empressé de lire les articles élaborés par celle et celui qui l'avaient eu.
"La Maçonne" fait un interview de Catherine Jeannin-Naltet, Grande Maîtresse descendant de charge. Reconnaissons que c'est tout à l'honneur de La Maçonne de se livrer à cet exercice à contre-courant, exercice qu'elle exécute avec sérieux sans que la légitime affection qu'elle porte à son interlocutrice ne vienne perturber sa rigueur.
Si j'avais été petite souris (je n'en suis pas encore là), j'aurais bien voulu lui demander pourquoi elle (Catherine Jeannin-Naltet) avait eu tant de mal à remettre la patente du rite français à une loge qui avait décidé de changer de rite. Le rite français aurait-il du mal à gagner son droit de Cité ?
"Jean-Laurent Turbet" sur son "Bloc-notes" nous livre, dans un "reportage sur place" (en est-il qui pourrait ne pas l'être ?), une séquence de vie avec photos, tout à fait intéressant.
Extrait :
Je dois avouer que la GLFF est une obédience que j'affectionne car elle est très proche de la Grande Loge de France, tant par son rite principal (le Rite Ecossais Ancien et Accepté est pratiqué dans plus de 70% des loges de la GLFF), mais aussi pour la grande rigueur des travaux, dans le soin pris au respect du rituel et dans l'attachement au symbolisme et ce quel que soit le rite (REAA comme nous venons de la voir mais aussi Rite Français et Rite Ecossais Rectifié).
Je remercie donc Catherine Jeannin-Naltet (à droite sur la photo ci-contre avec Denise Oberlin) de m’avoir cette année encore invité. C'est un grand honneur et un vrai plaisir.
Le décor, si j'ose dire, est planté.
On connaît l'appétence, voire même l'appétit, de Jean-Laurent pour la réunion de toute la "famille écossaise" dont il soutient avec assiduïté toutes les initiatives...
Un peu plus loin, son reportage photos, que je vous recommande, poursuit cette logique. En effet on y retrouve la nouvelle Grande-Maîtresse, Marie-Thérèse Besson en compagnie de la Soeur Gilberte Colanéri qu'il légende d'un "très complice avec...". Les soeurs des deux autres rites apprécieront...
La suite nous conduit encore vers une photo (très réussie au demeurant) de la Soeur Marie-France Picart, "responsable au sein du Suprème Conseil Féminin de France", c'est-à-dire la juridiction des hauts grades du REAA.
Oubli ?
Alors, on est en droit de s'interroger car, c'est vainement que l'on cherchera un traitement comparable de la juridiction du Rite Français, le Grand Chapitre Général Féminin de France, présidé par la Soeur Françoise Picard. C'est tout aussi vainement que l'on cherchera trace comparable du Grand Prieuré Féminin, juridiction du Rite Ecossais Rectifié.
Même en appliquant une règle "proportionnelle", si près de 75% des loges de la GLFF travaillent au REAA, plus de 20% travaillent au Rite Français. Pourquoi ne pas prendre la précaution de présenter les responsables de ces 3 juridictions dès lors que l'on présente l'une d'elles ? D'autant que c'est ici deux pour le seul REAA...
Jean-Laurent a du être trahi par la technique. Comment expliquer autrement que sa rigueur aurait pu être prise ainsi en défaut, donnant l'impression que la GLFF, cette obédience qu'il affectionne parce qu'elle est très proche de la GLDF, serait une obédience mono-rite ?
Gérard Contremoulin
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