Pas si facile d'assumer l'héritage de l'esprit de la franc-maçonnerie du siècle des Lumières !
Quand la liberté absolue de conscience, valeur phare de la franc-maçonnerie du Siècle des Lumières, est bafouée par ceux-la mêmes qui s'en pensent les héritiers historiques, à en juger par de récents propos du Grand-Maître Philippe Charuel (Grande Loge de France - Officiel 7 octobre, 12:29) !
Pour les habitués de la blogosphère maçonnique, cet article de "La Maçonne" ne peut passer inaperçu et encore moins, laisser indifférent. Certes, il "tacle" plutôt sévèrement mais reconnaissons que le sujet s'y prète volontiers. Cette circulaire n°8 "émanant" (ce mot y connaît deux déclinaisons intéressantes) du conseil fédéral de la Grande Loge de France rejoint allègrement celles "émanant" du Marc Henry de la belle époque de feu la CMF !
Je vous laisse découvrir l'argumentation précise de "La Maçonne".
Pour ma part, je vous propose seulement de comparer deux serments prétés dans les mêmes circonstances, celui des officiers d'une loge du GODF et le nouveau serment prêté par les officiers d'une loge de la GLDF.
Le serment des officiers d'un atelier du GODF lors de leur installation :
Sur mon honneur et ma conscience,
je promets d’accomplir avec zèle et dévouement, les devoirs du poste auquel je suis appelé par les suffrages de mes Soeurs et de mes Frères.
Je promets aussi d’observer fidèlement la Constitution, le règlement Général du GODF et le Règlement particulier de l’Atelier.
Le nouveau serment des officiers d'un atelier de la Grande Loge de France :
"Promettons solennellement, en présence des Grands Officiers installateurs délégués par le Conseil Fédéral, de nous conformer strictement et scrupuleusement aux Règles Traditionnelles de l'Ordre, à la Constitution et aux Règlements Généraux de la Grande Loge de France, aux décrets et arrêtés émanés ou à émaner du Conseil Fédéral, que nous déclarons reconnaître ici pour seule et légitime autorité de la Grande Loge de France et auquel nous promettons aussi fidélité et soumission entière."
Chacun appréciera...
Gérard Contremoulin
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