GLDF. 23 février : Réception des Soeurs et des Frères...
En présence du Grand-Maître Philippe Charuel, la Loge Victor Hugo organise une "cérémonie de réception des Sœurs et des Frères des obédiences amies".
La présence du Grand-Maître à cette session maçonnique à la Grande loge de France mérite une explication. La spécificité de l'obédience de la rue Puteaux est son caractère exclusivement masculin. La question de l'initiation des femmes compte parmi les sujets clivants au sein de la franc-maçonnerie. Elle est, avec l'obligation de croire en dieu, l'un des critères de la "Régularité", même si le fait de travailler régulièrement n'entraîne pas nécessairement l'obtention de la reconnaissance de cette régularité par les autres obédiences "régulières"...
Il n'en reste pas moins vrai que cette question est bien présente dans la réflexion des Frères de la GLDF, au point qu'a été élaboré cette formule dite de "cérémonie de réception", à mi chemin entre la réunion profane où l'on ne porte aucun décors maçonnique et la réunion maçonnique où les maçons revêtent leurs décors, signes de leurs grades resppectifs. On se situe là à mi chemin en quelque sorte en ne portant que les "cordons de maîtres".
La Grande Loge de France occupe une place spécifique au sein du paysage maçonnique français, une place unique que personne ne songe à lui disputer. Cette initiative de la Loge Victor Hugo et la présence annoncée de Philippe Charuel se situent dans l'expression simple, directe et claire de cette identité. Elles montrent la volonté de cette obédience de l'assumer, après quelques années de grande hésitation.
La franc-maçonnerie française a tout à y gagner.
Face au délitement aujourd'hui, des valeurs fondamentales sur lesquelles elle s'est fondée au siècle des Lumières, malgré la diversification des chemins qu'elle a vécue depuis, il devient indispensable que la franc-maçonnerie assume la défense de ses choix fondamentaux.
Il est nécessaire de s'inscrire tant pour la cérémonie que pour les agapes, à l'adresse qui figure sur le carton.
Gérard Contremoulin
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