Bernard Muracciole : une voix dans la maçonnerie
Une voix dans la maçonnerie.
Les frères et les soeurs qui assurent des fonctions de délégués dans différentes instances maçonniques connaissent la voix de Bernard Muracciole. Elle marque le démarrage de nombre de réunions des grandes instances du Grand Orient de France et de ses juridictions, tant des loges bleues que des Ordres de Sagesse (grades au delà de la maîtrise) ou encore des rencontres maçonniques internationales.
Et il aura marqué un courage certain lorsqu'en septembre dernier, relevant d'une bien lourde intervention chirurgicale, il a ouvert les travaux du congrès des Chapitres du Grand Chapitre Général avec l'hymne qu'il avait d'ailleurs composé quelques années auparavant.
On peut retrouver actuellement la voix de Bernard dans l'animation muséale dans l'une des salles de l'exposition à la Très Grande Bibliothèque François Mitterrand sur "La Franc-Maçonnerie" (jusqu'au 24 juillet).
Outre une carrière artistique particulièrement remplie avec l'interprétation de plus de 140 rôles du répertoire lyrique, (ténor puis baryton lyrique), de metteur en scène, de professeur d'Art Lyrique, Bernard a également choisi le cheminement initiatique de la franc-maçonnerie. Cheminement qui lui a permis de faire l'ensemble du parcours dans plusieurs rites. Il y a également assumé de hautes responsabilités, au Rite Français notamment, où il a siégé à la Chambre d'Administration du Grand Chapitre Général, s'investissant dans le travail historique sur les rituels, et comme Préfet du V° Ordre.
Il nous fait part de ses travaux dans plusieurs publications à caractère maçonnique, tant écrites que chantées, dont voici quelques exemples.
Compositeur.
Son expérience et sa disponibilité pour les initiatives prises lors du redémarrage du Grand Chapitre Général l'ont également conduit à composer. Bernard explique cet investissement dans cette vidéo :
Léo Taxil
Bernard s'est aussi intéressé à quelques hurluberlus, pour le moins, qui ont traversé le spectre maçonnique et qui ont fini par s'inscrire dans les éternelles campagnes de l'animaçonnisme, campagnes dont l'histoire montre qu'elles font toujours recette !
Plus rares auront été les auteurs qui relèvent le gant, s'appliquent à comprendre le modus operandi des supercheries, à dissiper l'amalgame et à clarifier la confusion. Ainsi Bernard Muracciole se livre-t-il à cet exercice salutaire à propos de Léo Taxil avec un titre explicite ...
La préface d'André Combes, historien, grand expert de la franc-maçonnerie, entre autre de la première moitié du XX° siècle et des francs-maçons dans les deux conflits mondiaux, ancien dignitaire du GODF (Grand Secrétaire aux Affaires Extérieures), écrit ceci :
Bernard Muracciole, dont nous apprécions tant les talent de chanteur, de compositeur et d'interprète de musiques et de chants pour cérémonies maçonniques, parcourt d'une plume alerte, parfois amusée ou goguenarde, parfois courroucée ou sarcastique, le chemin suivi par Léo Taxil, de ses débuts antimaçonniques à ce 19 avril 1897 où il révèle sa supercherie à ses admirateurs.
Alors, de quoi s'agit-il ? Rien de plus simple. C'est le contenu du livre de Bernard... Bonne lecture.
Gérard Contremoulin
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