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Le Blog pour Tous d'un franc-maçon. "La loi morale au fond de notre coeur et la voute étoilée au dessus de notre tête". Emmanuel Kant Les pseudonymes ne sont plus acceptés pour les commentaires. (4.11.2018)

12 Aug

Oecuménisme et/ou République.

Publié par Sous la Voûte étoilée  - Catégories :  #Laïcité - Religions

Oecuménisme et/ou République.

L'assassinat djihadiste perpétré à Saint-Etienne du Rouvray suscite une mouvement d'une ampleur inédite où se mêlent expressions de solidarité, de compassion, d'oecuménisme... Et une grande absente, la Laïcité !

 

D'autant plus absente quand le président de la République déclare, à Saint-Etienne du Rouvray :

"J'adresse aux familles des victimes ainsi qu’à l’ensemble des catholiques de France, la solidarité et la compassion de la Nation"

 

Il commet alors une grave erreur. Il isole les catholiques, et ce faisant, il les reconnaît comme communauté distincte et les légitime en tant que telle ! Dans cette situation, le Chef de l'Etat en France ne doit connaître que la communauté nationale et lorsqu'il exprime "la compassion de la Nation", c'est au citoyen français, Jacques Hamel, victime d'un attentat djihadiste, même s'il était dans l'exercice de ses fonctions sacerdotales.

 

Oecuménisme...

Dans un mouvement étendu à l'ensemble du territoire, les musulmans étaient appelés à se rendre aux messes catholiques dominicales de ce dimanche 31 juillet. Et cet appel semble avoir reçu un large écho. Les manifestations de compassion constituent avant tout un réflexe humain très gratifiant tant pour celui qui le fait que pour celui qui le reçoit. Et la période conduit à interpréter tout signe compassionnel comme un dépassement des frontières qui existent entre ces différentes "communautés"... 

 

Faut-il y voir néanmoins, comme certains, un rapprochement oecuménique ? La question mérite attention. Est-ce bien le terrain ad equat ? Faut-il passer par le canal religieux et ici, interreligieux, pour avoir la capacité de ressentir la douleur d'un tel drame, d'exprimer sa solidarité avec les victimes et leurs familles, d'exprimer sa désapprobation devant ce type d'horreur ?

 

Oecuménisme et/ou République.

Ensemble dans le respect de tous !

Le discours, plein de dignité et d'émotion, du Maire de Saint-Etienne-du-Rouvray, Hubert Wulfranc, apporte un élément significatif de réponse. Dans une déclaration devant la mairie de Saint-Etienne-du-Rouvray, il conclue ainsi : 

"Insoutenable, dont j'ai dit à M. le président de la République qu'il était impérativement nécessaire qu'il ne se reproduise plus. Soyons ensemble les derniers à pleurer et soyons ensemble les derniers à être debout contre la barbarie et dans le respect de tous"

 

Puis lors de l'hommage public auquel il avait appelé toute la population...

"Nous nous assignons ensemble le devoir de fraternité. pour nous reconstruire ensemble dans notre quotidien. J'exhorte tous les adultes à s'y préparer dans la réflexion"

 

Elu du suffrage universel, Hubert Wulfranc, exprime la nécessité d'une réponse universelle à la barbarie "dans le respect de tous". Il est, lui, dans son rôle. 

Hubert Wulfranc, lors de sa déclaration devant la mairie.

Hubert Wulfranc, lors de sa déclaration devant la mairie.

A quelques mois de l'élection qui constitue la clé de voûte institutionnelle de la V° République, et particulièrement dans ce contexte nauséabond, le rappel au principe constitutionnel de Laïcité

"La France est une République indivisible, laïque démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances."

(extrait de l'article premier de la Constitution).

 

Car aucune foi n'est supérieure à la Loi.

La République indivisible ne peut connaître qu'une seule loi pour tous ses citoyens. Il est de ce point de vue particulièrement dommageable que le conseil constitutionnel ait pu laisser échapper par une vigilance plus que défaillante quelques scories comme le concordat de 1801 pour les départements d'Alsace-Moselle ou encore pour les territoires de Mayotte et de Polynésie. Car l'exigence républicaine ne doit pas être prise en défaut : aucune foi n'est supérieure à la loi...

 

Aucun pouvoir public ne peut, non plus, être soumis à aucune autre règle de droit que la Constitution, loi fondamentale de la République. C'est bien toute la difficulté que nos amis canadiens se sont créés à eux-mêmes et dont ils payent le prix fort avec leurs "accomodements raisonnables". C'est la revendication première des islamistes pour qui la Charia doit primer. C'est ce vers quoi tend toute religion : transformer sa foi en règle universelle. Et ce de tout temps et sous toute latitude...

 

Religions du Livre et violence intrinsèque.

On oppose parfois la Bible et le Coran sur la nature violente de ces religions. L'argument tient en ce que nulle ligne de la Bible ne contiendrait la moindre recommandation explicite à la "guerre sainte" à la différence du Coran...

 

Cet argument, même manié avec finesse, laisse perplexe, notamment au regard des attitudes et des stratégies "temporelles" du clergé catholique... Un clergé dont la piussance tient à la fois au lien qu'elle assure entre les fidèles et la foi et à sa grande hiérarchisation. C'est ainsi qu'il faut examiner, par exemple, le sens à donner :

- aux croisades,

- à la création et à la mission de "La Sainte Inquisition",

- à la nuit de la Saint Barthélémy ?

​- à l'attitude à tout le moins modérée du Vatican à l'égard du 3° Reich, tant dans ses relations avec Adolf Hitler que lors de la dissimulation des criminels nazis dans un certain nombre de couvents,

- aux bénédictions que donnait le cardinal Francis Spellman, évêque des armées des USA, aux fameux bombardiers B 52 partant pour le Viet Nam...

 

Oecuménisme et/ou République.

Violence intellectuelle.

La stratégie vaticane épouse également les perspectives de la diplomatie, visant son propre développement. C'est ainsi que l'on pourrait évoquer les moyens humains et matériels mis en place par le Vatican (350 lobbyistes) auprès des instances européennes pour infléchir leurs décisions dans un sens favorables non pas à l'oecuménisme mais à l'église de Rome... On l'a vu dans le projet de Traité Constitutionnel Européen et l'affaire des "origines chrétiennes" de l'Europe. 

On a entendu comment cette stratégie s'appuyait sur cette bien curieuse proclamation, d'un point de vue historique, que la France serait "la fille ainée de l'Eglise"... 

 

C'est cet ensemble qu'il faut considérer, à l'échelle des deux millénaires, pour apprécier et comparer les religions du Livre. Et pas seulement la lettre de ces textes. Ils ont donné lieu à des réalités beaucoup moins spirituelles, à des concrétisations parfois honteuses, féroces, voire totalement scandaleuses. 

 

Oecuménisme et/ou République.

Le monde tournerait mieux s'il était laïque.

C'est le message que le garant des Institutions républicaines, le président de la République, devrait avoir à coeur de porter en toutes circonstances, notamment les plus dramatiques, devant les français. Tirer les leçons de l'histoire, comprendre comment la loi de 1905, loi de compromis, contient les conditions du Vivre Ensemble républicain. Comment la liberté n'est que le fruit d'un combat...

 

 

 

Oecuménisme et/ou République.

Or, depuis son adoption voici 111 ans, l'église catholique et ses séïdes, religieux ou laïcs, n'ont eu de cesse d'en réduire la portée, de la dénaturer et tenter, depuis la loi Debré sur l'école, d'organiser la concurrence entre école publique et école privée, toujours un peu plus en faveur de la seconde ! Les pouvoirs publics l'ont rarement défendu, en tout cas pas comme ils l'auraient dù. Certains élus, y compris socialistes, ont aiguisés des armes pour détourner la loi relativement aux financements des lieux de cultes... Ils présentaient ces détournements comme autant d'investissements pour l'insertion dans la communauté nationale. On constate, aujourd'hui, que cette stratégie n'a servi à rien !

Oecuménisme et/ou République.

On peut retrouver une excellente analyse de cette situation dans les ouvrages d'Eddy Khaldi sur l'école de la République, la Laïcité...

La République contre son école (avec Muriel Fitoussi)

Main basse sur l'école publique (avec Muriel Fitoussi)

-  ABC de la Laïcité (avec Alf)

 

Oecuménisme et/ou République.
Oecuménisme et/ou République.
Oecuménisme et/ou République.

 

Gérard Contremoulin

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Commenter cet article
C
J'ajouterai que la laïcité est un peu comme un moteur à explosion : ce dernier a besoin pour fonctionner de plus que les lois de la thermodynamique ; il a besoin de jeux et d'huile. Il en va de même pour laïcité qui a certes besoin de sa loi, mais aussi d'une mise en oeuvre qui ne saurait se contenter d'une "stricte application". Il y faut là plus qu'ailleurs du doigté, de la mesure, éviter de blesser les uns ou les autre, et savoir apaiser. L'intervention Présidentielle va à mon avis dans ce sens, tout comme celle du maire de Saint-Etienne du Rouvray, dans deux styles différents, et finalement chacun dans son rôle.
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C
Mon TCF Gérard, je ne vois pas en quoi la neutralité de la République à l'égard des cultes empêcherait le Président de faire preuve de compassion à l'égard des catholiques dans les circonstances actuelles ! D'autant moins que la République protège l'exercice des cultes. Je trouve donc injustifié de dire comme tu le fais qu'il " commet alors une grave erreur " en adressant un message spécifique aux catholiques.<br /> Le militantisme pour la laïcité est un sujet très clivant. La franc maçonnerie cherche à rassembler ce qui est épart, au-delà des convictions ou absence de convictions religieuses. Ce n'est pas en donnant des leçons sur la laïcité que la FM peut l'accompagner. <br /> Et le discours militant sur la laïcité lui fera certainement plus de tort à cette dernière que les paroles de réconfort du Président. Voilà mon avis.
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M
MTCF, bien que tu t'adressasses à Gérard, je me permets de te répondre, en commençant en plus par une faute de conjugaison.<br /> <br /> Tout d'abord, le PR aurait dû exprimer sa compassion envers *tous ceux* qui sont discriminés pour ce qu'ils sont. Car un croyant est convaincu que sa foi est partie intégrante de ce qu'il *est*. En on ne peut pas reprocher (dans notre République) à quelqu'un ce qu'il est, n'est ce pas ?!<br /> <br /> En visant spécifiquement les catholiques, le PR permet de penser qu'il y a une distinction entre toutes ces choses qui font ce que nous sommes, et que, par exemple, la religion serait plus différentiante que d'autres critères, comme la couleur de cheveux (hou les roux !) ou la couleur de peau (les bleus chez eux !). <br /> <br /> C'est exactement ce que la laïcité nie ! Les règles et les lois ne peuvent être fonction de ce que nous sommes, sauf bien sûr à compenser des droits (accès handicapés, allocations, etc...).<br /> <br /> Il n'y a pas de militantisme pour la laïcité qui soit différent du combat pour la République. En revanche, il existe un militantisme athée qui vise expréssément à diminuer l'impact social et culturel des religions. Celui-ci est un combat politique, orienté idéologiquement, et tout aussi respectable que n'importe quel autre courant de pensée.<br /> <br /> Merci donc de ne pas confondre défense de la laïcité, qui revient à la défense de la République, des DdH et de la démocratie, avec la lutte contre la /magie/ (c'est comme ça que moi je l'appelle), dont d'ailleurs, pour information, je me revendique.
M
Nous les Catholiques, nous les Chrétiens sommes une communauté distincte transfrontalière et qui existe au delà du monde visible. Nous formons l'Eglise qui tend à l'universalité.
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S
"Nous les catholiques, nous les chrétiens sommes une communauté distincte" nous dit Michaël HOMSY. Rassembler dans une même entité catholiques, calvinistes et luthériens est une perspective qui tient encore, si j'ose dire, du voeu pieux. Elle ressort du domaine théologique. Elle a toute sa place dans la conscience de celles et ceux qui ont des convictions religieuses chrétiennes et à eux seuls, mais dans le domaine privé. Dans notre Etat de droit, la liberté de penser est garantie par la loi dès lors que son expression ne trouble pas l'ordre public. La question n'est donc pas là.<br /> La question évoquée dans l'article se situe dans l'organisation de la vie sociale et dans le fonctionnement des institutions publiques. Si l'Etat de droit que doit être la République garantit la liberté de penser, il intègre dans un seul ensemble civil croyants et non croyants. Ses représentants, président de la République en tête, doivent respecter la plus stricte neutralité à l'égard de tout culte comme de toute croyance.
B
Très bon texte de ta part ,que j'apprécie intensément.bon 15 Août jean pierre
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D
Avec ses 111 ans, la laïcité est une idée récente qui peut, demain, disparaître (du moins dans la forme voulue par ses fondateurs).<br /> Bien sûr que l'église catholique est à l'oeuvre depuis fort longtemps, avec une démarche structurée au niveau européen pour étendre son influence et dénaturer voire faire disparaître la laïcité à la française. <br /> Une autre attaque contre la laïcité est menée par d'autres moyens par l'islam politique qui analyse et exploite la tolérance des politiques (leur faiblesse par électoralisme) et chaque vide juridique pour étendre des revendications religieuses. Ces attaques sont, elles aussi organisées et réfléchies avec des structures associatives à l'oeuvre, souvent sous couvert de la lutte antiraciste. Si l'on considère 3 espaces : celui sous l'autorité public, celui de la société civile, et l'espace privé. Ils vont contester ce qui se passe dans celui sous l'autorité publique (Ecole..), attaquer systématiquement celui de la société civile, le privé est lui déjà acquis.<br /> Pour être moins factuel, la laïcité de l'Etat n'indique pas que la République est anti-religieuse mais irréligieuse. Mais malgré cette laïcité d'Etat, le lien entre la France et la religion catholique particulièrement n'a pas été rompu et les représentants de la République n'agisse pas de manière irréligieuse dans les faits. Quand le vatican revendique les racines chrétiennes de l'Europe et de la France, on ne trouve que peu d'opposition frontale, franche. <br /> Et nombreux parmi les politiques seraient tout à fait d'accord pour s'en accommoder et le font déjà dans les faits. On peut même penser que l'action d'un islam politique va accentuer ce phénomène. Au final, pour le vatican, l'objectif n'est pas tout à fait de casser la laïcité. Mais de la remodeler, de lui faire reconnaître des racines chrétiennes et donc d'indiquer une prééminence d'une religion en particulier sur les autres, tout en acceptant l'existence et le dialogue inter-religieux. C'est "indolore" en comparaison de la démarche de l'islam politique.<br /> Quand Hollande s'exprime, il est déjà parfaitement dans cette ligne. Il ne respecte pas les principes de base de la laïcité à la française. Je le soupçonne de n'avoir d'ailleurs aucune conviction profonde sur la laïcité. Avec son prédécesseur, c'était différent, on savait que pour lui, la laïcité avec une prééminence claire de la religion catholique et l'affirmation de racines chrétiennes était sa vision. <br /> Mais au final, que ce soit l'un ou l'autre, c'est la vision d'un Etat laïque irréligieux qui est inaudible. Et, de ce fait, on peut s'attendre à ce que la laïcité française soit profondément modifiée dans les prochaines années.
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A
Je ne peux qu'être d'accord avec votre point de vue, et de fait n'y rajouterais rien d'inutile... Cordialement!
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J
Oui, Gerard.<br /> Cependant le piège que nous tend Daesh fonctionne très bien.<br /> Ainsi la "sur-réaction" a pour réputation une efficacité électoraliste et quelque soient l'inneficacité et la déraison, les dirigeants, leurs opposants se sentent obligés de sur-réagir par des mesures absurdes, des déclarations tonitruantes, ultimatums.<br /> Ainsi ce que tu racontes sur la sommation au président de la république à ce qu'il n'y ait plus d'assassinat de prêtres est dans ce cadre d'agitation stérile. Le président ne peut evidemment apporter aucune garantie de resultats en la matière.<br /> <br /> Il en est de même de prétendre à "guerre" C'est un mot qui fait vibrer mais totalement déplacé. En Europe, Il s'agit d'operations de police vis à vis de délinquants. Parler de "guerre" donne finalement des droits, une légitimité aux assaillants.<br /> Alors électoralement, cette dramatisation est efficace. Mais catastrophique sur l'efficacité.<br /> Comme les mesures bidon de "fermeture de frontières".<br /> C'est aussi ouvrir la boite de Pandore à une elargissement du conflit vers des guerres intercommunautaires.<br /> Maintenant si nous voulons avoir une approche responsable, pondérée, il faut evidemment avoir une reponse proportionnée a l'ampleur du problème.<br /> On envoie pas un Canadair pour eteindre une poubelle.<br /> Dans ce cadre, il convient d'examiner l'impact meurtrier des attaques terroristes en Europe, en France ... En l'occurence quelque soit l'ampleur, ca reste très marginal vis à vis des autres sources de mort (accidents, maladies, etc.)<br /> Alors pourquoi s'agiter démesurément pour un problème objectivement mineur (sur son impact réel).<br /> Utiliser le même mot pour 250 morts en 5 ans là que la guerre de 14 a fait des millions de morts en un an est pour le moins déplacé. Les guerres d'Indochine et Algérie ont fait plus de morts. <br /> Une fois remis à sa place l'impact de ce terrorisme islamiste, on est dans des conditions bien plus sereines pour y repondre efficacement. ET l'efficacité n'est pas dans des promesses inconsidérées.<br /> Tout d'abord ... remettre à sa place l'impact des attaques, c'est monter à Daesh "même pas mal" ce qui casse leur objectif. Et les parisiens continuent d'aller au spectacle, frequentent aeroports, gares: <br /> Ensuite, nous concentrer à des mesures efficaces et reprendre à des usages operationnels les moyens dispersés pour faire illusion d'action.<br /> Donc déjà ne pas mêler es débats qui s'ils ont quelques connexions ne sont pas au centre de la lutte anti-terroriste, qui est une lutte policiere, uisque le problème est DELINQUANT et que l'on doit doter de moyens supplémentaires en Europe.<br /> Les autres débats sur la laïcité ont un sens à traiter indépendemment du terrorisme.<br /> Il est d'ailleurs honteux que certains s'emparent des victimes du terrorisme pour mener leur djiad à eux contre une communauté.<br /> Ne pas confondre agir et s'agiter. Ce que clament les matamores est de l'agitation, excatement ce qu'attend Daesh.<br /> Notons le crime d'extrême droite neo-nazi de Munich fêtant l'anniverasaire du crime de Anders Bravik, le pire assassin terroriste des dernieres années.<br /> La protection des innocents n'a donc rien à voir avec la communauté des assassins ou des victimes.
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