Anne l'infatigable combattante n'est plus.
Anne Le Gall, (crédit photo : Halima EL AKRAOUI, 2017 au cours d’une réunion de la Commission Conventuelle des Droits Des Femmes, fournie par Viviane Bensoussan.)
Anne Le Gall, notre soeur, militante féministe de tous les instants, figure incontournable d'un courant historique de la Grande Loge Féminine de France, nous a quitté ce 13 juin.
Les obsèques auront lieu au crématorium
du cimetière du Père Lachaise
Mercredi 26 juin à 14h30
Salle Mauméjean
71, rue des Rondeaux – 75020 Paris
Elles seront strictement profanes,
sans décors maçonnique ni délégation.
Seul l'hommage fraternel lui sera rendu par la présence des soeurs et des frères, à titre personnel.
Les échanges sur les réseaux sociaux attestent de la place que notre Soeur Anne Le Gall occupent dans le coeur des soeurs de la Grande Loge Féminine de France, dont elle fut conseillère fédérale.
Soeur aux "trois T" : Tradition, Transmission, Transgression", Anne Le Gall restera pour tous une combattante pour la prospective sociale, pour l'égalité des sexes, c'est-à-dire pour la progression des droits des femmes qui ne peut s'obtenir que par leur mobilisation.
Très friande de controverse, grande débatteuse, elle impressionnait par son immense culture, sa connaissance de l'histoire en général et celle de son combat pour les femmes en particulier et par son habileté intellectuelle. Il n'était pas simple de croiser le fer avec elle, particulièrement pour un frère. Et je dois reconnaître qu'un accord avec elle ne pouvait intervenir qu'après beaucoup de vérifications de sa part. Telle était son exigence. Tel était aussi tout l'intérêt que l'on pouvait trouver à discuter avec elle, même si ce fut moins fréquent que j'aurais pu le souhaiter. Elle avait, légitimement, d'autres priorités.
Raison profonde d'être triste aujourd'hui et de lui rendre l'hommage que son intégrité intellectuelle, sa rigueur morale commande.
Le souvenir qu'elle laisse est celui d'une maçonne authentique, sincère, militante, exigeante, et comment dire ... "Sororelle" ?
Au revoir Anne.
Gérard Contremoulin
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