Solidarité GO 2020

Les efforts national, européen, international que demandent la pandémie du COVID-19 sont démesurés.

Chaque citoyen commence à en prendre conscience. Parmi eux les francs-maçons doivent prendre leurs parts. Les obédiences ont commencé à lancer des appels, comme le GODF et sa fondation.

S'il faut saluer cette initiative, la réflexion doit se poursuivre et s'amplifier. L'appel de la fondation ne doit laisser aucun membres de l'obédience indifférent. Mais il est possible de faire un effort supplémentaire, un effort à la hauteur de la situation. 

Voici une initiative prise par deux anciens conseillers de l'ordre et leurs loges. Je la soutiens.

Il s'agit de considérer que le prochain convent, déjà reporté en décembre 2020, peut être annulé et reporté sur celui de Septembre 2021, avec toutes les conséquences institutionnelles et administratives que cela suppose. A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles.

L'organisation d'un convent du GODF représente une dépense d'environ 750.000€. L'économie ainsi réalisée pourrait être consacrée à la solidarité.

Voici le texte de cette initiative qui s'adresse aux loges et aux congrès régionaux.

Ajout du mardi 7 avril 8h30.

De l'annulation d'un convent.

Le convent du Grand Orient de France est la grande occasion de réunir, chaque année, les délégués de ses quelques 1350 loges. C'est un moment de grande fraternité avec une représentation en grandeur réelle de l'obédience ; c'est le seul moment pour faire travailler son organe législatif qui prend les décisions clés et fixe l'orientation pour l'année qui suit.

Imaginer de le supprimer, comme cela s'est produit lors des quatre années du dernier conflit mondial, peut être très mal ressenti et l'on peut parfaitement le comprendre. Néanmoins, il faut prendre en compte que le convent 2020 est déjà reporté au mois de décembre et le suivant se tiendra en Aout 2021, soit en fait six mois plus tard, puisque les activités maçonniques s'arrêtent chaque 30 juin. Cela relativise beaucoup les conséquences de l'annulation, déjà largement entamées. La crise sanitaire et ses conséquences économiques imposent des décisions exceptionnelles.

Par ailleurs, si le conseil de l'ordre a la compétence statutaire de convoquer le convent, en revanche, il ne lui appartient pas de ne pas le faire. La décision d'annuler un convent (annuel) ne peut être prise que par le législatif, c'est-à-dire les représentants des loges. Nous sommes dans un cercle vicieux dont on ne peut sortir, vues les circonstances, que par une expression numérique des loges.

Tel est l'enjeu de cette initiative.

Gérard Contremoulin

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