Réfléchir par temps de Covid (4) : Loïc Nicolas et la théorie du complot, Gérald Bronner et la post-vérité.
Les évènements séditieux du Capitole ont braqué les projecteurs sur les conséquences des mensonges du Président Trump.
Les évènements du 6 janvier ont révélé les conséquences des propos d'autant plus mensongers que tous les éléments de preuves qu'il avançait ont été rejetés. L'élection du 6 novembre aura été validée par le Sénat. C'est précisément pour tenter de rendre impossible la tenue de cette séance qu'il a incité ses partisans à marcher vers le Capitole. Ils l'ont fait avec les exactions que l'on sait et ... cinq morts.
Les quatre années du mandat Trump et celles qui l'ont préparé, constituent un exemple institutionnalisé de la pratique des "alternative facts", d'une figure de style médiane entre vérité et mensonge à partir de laquelle la raison vole en éclats au profit de la légitimation du complot, du "deep state" des QAnon, etc.
Décrypter la théorie du complot.
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Sous la Voute étoilée a ouvert ses colonnes à l'analyse du complotisme réalisée par le philosophe, docteur en rhétorique et chercheur à l'Université Libre de Bruxelles, Loïc Nicolas.
Post Vérité.
En 2017, le dictionnaire d'Oxford désignait "post-vérité" comme le mot de l'année. Et en cette année, au terme d'une campagne assez inédite, Donald Trump devenait le 46° Président des Etats Unis d'Amérique.
Le philosophe des sciences Etienne Klein invitait au Colloque de l'Orme du 9 mars 2017 le sociologue Gérald Bronner, qui revient sur le contexte.
Gérard Contremoulin
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