Les cahiers de Rite Français : La collection se complète.

Dans quelques jours, trois nouveaux "Cahiers de Rite Français" seront à votre disposition, aux librairies DETRAD, notamment, préfacés par Philippe Foussier, ancien Grand Maître du GODF.

     L'Apprenti,

                                 Le Compagnon, 

                                                                     Le Maître.

Ils rejoindront les quatre précédents, consacrés aux Ordres de Sagesse.

La collection sera presque complète. L'architecture du Rite Français, voulue par Alexandre-Louis Roettiers de Montaleau, comporte en effet "Sept grades plus un". Reste donc à paraitre celui qui sera consacré au "Veme Ordre". Il est en préparation.

Ces trois Cahiers sont conçus comme des mémentos de travail des contenus de chacun des grades "bleus" ou "symboliques".

Le Premier grade : L'Apprenti.

Le deuxième grade : Le Compagnon.

Le troisième grade : Le Maître.

Invité pour faire des conférences par des loges de l'obédience, voire des obédiences amies, le constat est quasiment toujours le même. Il traduit l'appétence pour le Rite Français et sa grande capacité à permettre une Franc-maçonnerie, certes progressive mais aussi progressiste, tournée vers l'action.

Elle est, en cela, fidèle aux engagements de la philosophie des Lumières, à ceux des premiers maçons spéculatifs et ouverte aux grands changements. C'est pour cela que le Rite Français a pris à bras le corps les profonds bouleversements de la fin du XIX° siècle : 1877 (fin de l'obligation de la double croyance : Dieu et l'Immortalité de l'Ame), de 1886 et la réforme Amiable (le but de la Franc-maçonnerie est l'amélioration matérielle et morale, le perfectionnement intellectuel et social de l'Humanité). Véritable changement de paradigme, la Franc-maçonnerie ne recherche pas le bonheur de l'Homme dans un "Au-delà" radieux mais "ici et maintenant". L'Homme, centre de toute chose, doit être parfaitement responsable de sa destinée.

Au constat nietzschéen que "Dieu est mort" et que cette charge "est bien trop lourde pour nous", il faut poursuivre avec Georges Beernaerts, ancien Grand-Maître du Grand Orient de Belgique, pour qui "Dieu est mort, il est temps de s'occuper de l'Homme. C'est en cela que nous sommes spiritualistes". Voilà de quoi ne pas rester au repos...

Gérard Contremoulin

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