Vers le 159° convent du GODF - 2
Le 7 aout, la blogosphère maçonnique choisissait d'exhumer un épisode très controversé de la vie et de la mémoire d'Arthur Groussier.
A quelques semaines de l'ouverture du 159° convent du Grand Orient de France, deux auteurs mêlent leurs plumes dans cette initiative, Sylvain Zeghni, Grand-Maître national du Droit Humain, Jean-Laurent Turbet, Grand-Maître adjoint de la Grande Loge de France.
Voici le fac-simile de la page Facebook de Sylvain Zeghni et de l'échange qui s'ensuivit :
On notera que Jean-Laurent Turbet ne retient pas ses mots, ni contre Arthur Groussier, ni contre ceux qui ne partagent pas son ressentiment
"C'est que nous sommes de la même famille". Traduction : il s'agit de qualifier de "famille" les obédiences qui pratiquent le REAA.
Jean-Laurent Turbet utilisait déjà cette expression dès 2012 dans le contexte de la "RPMF" (Recomposition du Paysage Maçonnique Français), à l'époque de l'Appel de Bâle où la GLDF tentait d'obtenir de la Grande Loge Unie d'Angleterre la reconnaissance de Régularité. C'était au moment des difficultés de la GLNF où la GLUA lui avait suspendu cette reconnaissance. Voir la série d'articles publiés sur ce blog.
André Combes, historien qui s'est intéressé très minutieusement à l'histoire du GODF, a effectivement produit en 2006 une analyse documentée pour La Chaîne d'Union n° 38, revue du GODF, qu'avec Laurent Meimoun, nous avons citée.
Sylvain Zeghni a ouvert une boite de Pandore dans laquelle s'engouffre Jean-Laurent Turbet.
Pourquoi ces deux dignitaires, très hautement capés dans leurs obédiences, choisissent-ils de revenir sur cet épisode déjà analysé en 2006, alors que le GODF tient son 159° convent à Lille du 21 au 24 aout ?
Surement pour pacifier les débats et "réunir ce qui est épars"...
Gérard Contremoulin
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