Dérives sectaires : la Miviludes se sent toujours négligée
La députée Danielle Bousquet vient au secours de la Miviludes pour se plaindre en son nom d’un manque de mobilisation des services de l’Etat contre les « dérives sectaires ». Le ministre de l’intérieur la rassure.
La Miviludes a décidément bien des états d’âme avec ses partenaires ! On se souvient qu’elle avait trouvé en le sénateur Alain Aziani un avocat pour déplorer de n’être pas assez sollicitée par le ministère de l’intérieur.
Cette fois, c’est Danielle Bousquet, députée socialiste de Côtes-d´Armor, qu’elle fait monter au créneau. Dans une question écrite le 14 septembre 2010 au ministère de l’intérieur, la parlementaire se plaint que « la plupart des membres de la direction centrale des renseignements généraux qui travaillaient sur le sujet [des dérives sectaires] ont été intégrés dans la nouvelle direction centrale du renseignement intérieur [DCRI], pour laquelle la lutte contre les sectes ne semble pas faire partie des priorités affichées. De plus, les structures et le fonctionnement de la direction sont couverts par le « secret défense », ce qui pénalise les autres administrations, comme la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires ». La députée demande donc au ministre de « la rassurer en indiquant les mesures prises par le gouvernement pour lutter contre les dérives sectaires ».
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