Perspectives...

Aujourd'hui, vendredi 2 septembre 2011, prend fin mon mandat de membre du Conseil de l'Ordre du Grand Orient de France. Je garde pour mes Frères et mes Soeurs l'analyse que je tire de ces trois années passées au service de cette formidable obédience qu'est le GODF...

Je vais essayer, désormais, de vous proposer des réflexions, d'ouvrir des débats sur la Franc-Maçonnerie du XXI° siècle, les grands enjeux, les grands défis des Droits de l'Homme, de la Citoyenneté et de la Liberté de Conscience...

Le chemin est déjà balisé par de grandes expériences telles que celles de Jiri Pragman ou de Jean-Laurent Turbet. Loin de moi le projet de rivaliser avec leur professionnalisme. Et la mise en place récente d'une application des pages d'actualité du site "Hiram.be" pour Iphone, véritable innovation dans la blogosphère maçonnique, en est une preuve supplémentaire.

Je vais tenter, dans l'espace qui se dessinera après le Convent de Vichy 2, de tenir la chronique d'un Franc-Maçon du Grand Orient de France, loin désormais des positions officielles de l'Exécutif (excepté les communiqués), dans le respect des engagements.

Et là il y a un vrai débat qu'il faudra trancher.

Peut-on rester éloigné, au GODF, des outils internet (Blogs, réseaux sociaux) lorsque l'on est l'obédience qui a tant de fois dans le passé ouvert la voie du progrès ?  

Voilà un débat sur lequel j'avais proposé quelques éléments dans cet article...

Et puis, en cette fin de mandat, je voudrais émettre trois souhaits pour le GODF :

1/ qu'il ait la capacité à embrasser les problématiques majeures de la société en restant lui-même, loin de toute attache partisane, loin de tout positionnement de "corps intermédiaire", mais qu'il veille à rester cette "puissance adogmatique, régulière et souveraine", patiemment contruite au cours des 3 derniers siècles...

2/ qu'il prenne en compte et apporte un soutien actif, dans la discrétion qui sied à la sécurité des personnes, à la voie d'émancipation des peuples de la Méditerrannée.

3/ qu'il sache faire face aux défis et aux enjeux de la période politique qui nous sépare de l'élection présidentielle en restant éloigné des choix partisans pour mieux défendre nos valeurs et notamment la LAICITE, sans adjectif, sans complément, telle qu'elle est contenue dans la loi de 1905.

Gérard Contremoulin

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