GLUA : Présentation à Londres de l'oeuvre maitresse de Charles Porset et Cécile Révauger.
Le dictionnaire Le monde maçonnique des Lumières, oeuvre maîtresse de Charles Porset et Cécile Révauger, était présenté au siège de la GLUA, à Great Queen Street.
Roger Dachez était présent et rend compte de cet évènement dans son blog "Pierres Vivantes".
On ne peut que regretter le peu d'intérêt de nos frères anglais pour cette somme que représente ce dictionnaire, en quelque sorte le couronnement de l'oeuvre de notre très regretté Frère Charles Porset. Le legs, fondamental, des Lumières présenterait-il quelque inconvénient de ce coté-ci du Channel ? Se désintéresserait-on du formidable travail de mise à nu des protagonistes de cette période ?
L'impression qui se dégage du récit de Roger Dachez, ce contraste entre la solennité des lieux et le peu de présence, sans parler d'âge, me renvoit à ma propre impression lorsqu'en juillet 2010, nous sommes allés visiter Freemason's Hall, à l'occasion de l'allumage des feux de "Freedom of Conscience", la deuxième loge du GODF à Londres, hébergée par la fédération anglaise du DH à Surbiton.
Siège du Grand-Maître, Grand Temple de la GLUA, Londres
Malette maçonnique du Frère Winston Churchill
Souvenirs d'une solennelle magnificence du temps de l'empire britannique et des récits maçonniques de Rudyard Kipling, le siège de la GLUA témoigne d'une maçonnerie décalée par rapport aux enjeux de l'heure. Enjeu de développement de la maçonnerie des Lumières dans un monde sans boussole ; enjeu d'émancipation dans un ensemble de pays toujours en proie aux prébandes et à la corruption ; enjeu de recherche de la paix dans un monde livrés aux seuls intérêts des belligérants.
Cette maçonnerie témoigne peut-être aussi des conséquences d'un repliement sur elle-même, s'interdisant d'évoquer maçonniquement des questions de Politique. Vouloir rester "in the move" ne peut se limiter sans dommage à l'accueil de "Fashion week".
Comment ne pas partager la conclusion de Roger Dachez :
« et dire que certains rêvent encore de reconnaissance anglaise »…
Gérard Contremoulin
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