Et pourquoi pas installer une Marianne, drapée de "bleu-blanc-rouge", dans chaque classe ou du moins à l'entrée de
chaque école, collège ou
lycée ? Notre belle Marianne gardienne de la République laïque, une et indivisible…
La République ou FRANCE en
République s'énonce au féminin.
Le 22 septembre 1792, la Convention décrète que le sceau de l'état portera pour type la FRANCE, sous les traits d'une femme vêtue à
l'antique, debout, tenant de la main droite une pique surmontée du bonnet phrygien ou bonnet de la Liberté. Le patronyme de "Marianne" apparaît à l'automne 1792, comme identifiant la République. Par une chanson du
midi, intitulée La Garisou de Marianno, La guérison de Marianne,
"Marianne" devient un nom de code pour les sociétés secrètes, dans les années 1850, qui cherchent à rétablir la vraie République. Le nom
circule essentiellement dans le midi. La révolte des ardoisiers de Trélazé en 1854 va faire parler de Marianne dans la FRANCE entière. Les sociétés républicaines tentent de résister au coup
d'état du 2 décembre 1851. Le soulèvement est réprimé et l'organisation démantelée. Mais des groupes épars, qui n'ont pas pris les armes en
décembre 1851, n'ont été ni repérés, ni désorganisés. Celui des ouvriers ardoisiers de Trélazé, dans le Maine-et-Loire tente sa chance en 1854. Dans l'immobilité totale de la vie politique de
l'empire autoritaire, l'émeute isolée des ardoisiers fait événement.
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Pour que vive la République et que vive Marianne !
Claude CHERMAIN
Maire honoraire de ST PANTALEON
(S&L)
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