Scientologie : le temps se couvre en 2013 !
La lutte contre les dérives sectaires de la Scientologie se renforce avec les développements qu'elle vient de connaître en Belgique !
Après avoir connu en France de grands moments de mobilisation des pouvoirs publics (la MIVILUDES), des associations de luttes contre les dérives sectaires (notamment l'UNADFI), des élus (comme Mme Anne Hidalgo, 1° adjoint au Maire de Paris (PS), ou Mme Brigitte Kuster, maire UMP du XVII° arrondissement), la lutte s'est poursuivie en Belgique avec l'adoption d'une loi contre les dangers sectaires (loi rapportée par le député fédéral PS André Frédéric).
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Sur la base de ce dispositif de lutte, le parquet belge attaque la Scientologie en tant "qu'organisation criminelle", la mettant en cause notamment sur une affaire de contrats de travail. Cette incrimination "d'organisation criminelle" risque de peser lourd dans la balance pour une organisation qui déjà fait l'objet d'une condamnation en appel en France pour "escroquerie en bande organisée"... Elle s'est pourvue en cassation, l'affaire est en cours.
Bien entendu, s'il n'existe aucun lien ni institutionnel ni juridique entre les organisations judiciaires de nos deux pays, les différentes organisations "nationales" de la Scientologie reposent, elles, sur les mêmes fondements et poursuivent les mêmes objectifs. C'est tout l'intérêt de la loi belge de 2012, proche de la loi française dite "loi About-Picard" du 12 juin 2001, de permettre une convergence franco-belge dans cette lutte.
Ainsi, ses acteurs en France et en Belgique, qui disposent désormais d'outils juridiques ad équat, seront très attentifs aux différentes phases de ce procès.
A suivre donc...
Gérard Contremoulin
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