Paris 2024. Moments choisis. 7/8. La cérémonie de clôture

Sous le ciel de Paris

Zaho de Sagazan

         Chœur de l’Académie Haendel-Hendrix

                      Francis Lemarque

ici 

Sous le ciel de Paris

S'envole une chanson

Hum, hum

Elle est née d'aujourd'hui

Dans le cœur d'un garçon

Sous le ciel de Paris

Marchent des amoureux

Hum, hum

Leur bonheur se construit

Sur un air fait pour eux

Sous le pont de Bercy

Un philosophe assis

Deux musiciens, quelques badauds

Puis les gens par milliers

Sous le ciel de Paris

Jusqu'au soir vont chanter

Hum, hum

L'hymne d'un peuple épris

De sa vieille cité

Près de Notre Dame

Parfois couve un drame

Oui mais à Paname

Tout peut s'arranger

Quelques rayons du ciel d'été

L'accordéon d'un marinier

L'espoir fleurit

Au ciel de Paris

Sous le ciel de Paris

Coule un fleuve joyeux

Hum, hum

Il endort dans la nuit

Les clochards et les gueux

Sous le ciel de Paris

Les oiseaux du Bon Dieu

Hum, hum

Viennent du monde entier

Pour bavarder entre eux

Et le ciel de Paris

A son secret pour lui

Depuis vingt siècles, il est épris

De notre Île Saint Louis

Quand elle lui sourit

Il met son habit bleu

Hum, hum

Quand il pleut sur Paris

C'est qu'il est malheureux

Quand il est trop jaloux

De ses millions d'amants

Hum, hum

Il fait gronder sur eux

Son tonnerre éclatant

Mais le ciel de Paris

N'est pas longtemps cruel

Hum, hum

Pour se faire pardonner

Il offre un arc-en-ciel.

Zahia Ziouani

La cérémonie était accompagnée par l'orchestre "Divertimento", fondé et dirigé par la maestra Zahia Ziouani.

Originaire de Seine-Saint-Denis, elle est la première cheffe à diriger son propre orchestre dans une telle cérémonie.

Son interprétation symphonique de la Marseillaise est un exemple d'innovation bienvenue.

ici 

La naissance de l'esprit de l'olympisme

La principale séquence de cette cérémonie, qui en comptait plusieurs, de factures bien disparates et d'une inégale qualité, était due à Thomas Jolly et à son génie de la mise en scène.

Elle évoquait la naissance de l'esprit de l'olympisme et de son idéal d'union des hommes et de paix. Déjà, la présence des 8.200 athlètes et accompagnants, représentants 205 délégations en donnait une belle illustration. Le spectacle combinait les prouesses acrobatiques et chorégraphiques (figures dans les anneaux), vertigineuses  (le couple piano-pianiste (Alain Roche) suspendu dans le vide), technologiques (les bracelets scintillants). 

Bluffant et bouleversant, Thomas Jolly ouvre la voie d'une nouvelle ère de la mise-en-scène.

En vidéo :

ici, ici

My way

Iseult

ici 

Les séquences suivantes

Elles étaient protocolaires, rituelles. Elles ont permis à Tony Estanguet (COJO) et à Thomas Bach (CIO) de  remercier et de célébrer tous les participants (athlètes, volontaires, public).

Puis de transmettre le drapeau olympique à Karen Bass, Maire démocrate de Los Angeles, accompagnée de la gymnaste championne olympique Simone Biles, portant une botte de marche.

Puis, la suite.

Pas grand chose à dire de la "qualité" artistique, bien modeste de la prestation pourtant largement médiatisée d'un grand acteur américain. "Mission impossible" pour lui ?

On le vit, après quelques péripéties hollywoodiennes, arriver derrière le célèbre panneau sur la colline du Mont Lee. Il était muni d'une grosse agrafeuse dont on ne comprenait pas exactement comment elle lui permettait de détacher le drapeau (qu'il n'avait d'ailleurs plus avec lui), pour le transmettre à quelqu'une. Surréaliste !

Quant à la séquence réalisée sur une plage de Los Angeles avec Billie Eilish, Red Hot Chili Pepper et Snoop Dogg, que dire ...

Enfin, après avoir plusieurs fois regardé nos montres, retour au Stade de France pour la conclusion de la cérémonie.

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Paris 2024

Si ce n'était cet épisode "hollywoodien", c'était une belle cérémonie quoiqu'inégale par rapport à la première. Mais ces deux semaines ont permis de nous rappeler que les français sont capables de s'enthousiasmer, de se rassembler pour vivre des moments exceptionnels autour de sportifs de haut-niveau venus de 205 horizons.

Combien de Marseillaises entonnées sur les gradins des sites olympiques, combien de OLA, combien d'airs repris en choeur dans les tribunes et dans les fan-zones...

C'est la France qu’on aime ! Celle qui fédère, qui galvanise, multicolore, solidaire. Celle à laquelle on est fier d’appartenir !

Alors, à tous

 

C'est la France qu’on aime ! Celle qui fédère, qui galvanise, multicolore, solidaire. Celle à laquelle on est fier d’appartenir !

Alors, à tous
 

Petit témoignage du Los Angeles Time, ce matin

Dernier clin d'oeil avant la fin :

ici 

Les Jeux Paralympiques

Dans 15 jours, le 28 aout : 

ici 

Gérard Contremoulin

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